Major Médecin Félix Bastin
Félix Bastin

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Biographie Félix Bastin

Chapitre I :Sa jeunes se studieuse, ses talents d'écrivain Jusqu’à ses études universitaires

Félix Bastin est né à Amay le 25 octobre 1870. Il est le troisième enfant de Léopold Bastin et de son épouse née Reuviaux, sa famille se compose de 5 enfants : 2 garçons et trois filles.

La fortune n’est pas au rendez-vous au logis. Son arrière-grand-père avait été dans l’aisance car il appartenait à une famille de notables de Spy, meuniers et brasseurs à la fois, comme il y en avait beaucoup sous l’ancien régime, petites entreprises souvent florissant.

A la fin du 18e siècle, son grand-père, le plus jeune de la famille, était encore mineur lorsqu’il perdit son père. Il s’estima lésé dans le partage des biens de la succession et, outré ou désespéré, il quitta Spy et alla habiter modestement à Amay.

Par contre, ses cousins continuèrent à habiter à Spy et, à la fin du 19e siècle, c’est un des traits de caractère de Félix Bastin, lorsqu’il eut entrepris ses études médicales, il renoue avec ses cousins de Spy.


Les relations familiales redevinrent cordiales ce qui amena l’auteur de ces lignes à revenir souvent dans le village de ses ancètres.
Finalement il y habita dans une propriété qu’il acheta en 1936.

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C’est au collège Notre-Dame de la Paix à Namur que Félix Bastin fait de brillantes études. Il écrit aussi facilement en vers qu’en prose, il est poète. Il a laissé de nombreuses œuvres manuscrites ou imprimées qu’il conserva en les reliant.
Le premier fascicule est daté de 1887, il a 17 ans et il se constitue d’abord un vocabulaire spécifique d’écrivain suivi d’une série de rédactions et même une « tragédie en cinq chants », intitulée « Tragédie de César.

Il ne parait pas destiné à être médecin et encore moins médecin militaire, il semble surtout attiré par tout ce qui touche à la nature, il paraît  avide de s’exprimer.

C’est pour lui l’occasion d’évoquer la carrière de ce grand militaire. Il ponctue la fin de chacun de ses chants par un dessin à la plume, représentant par exemple un casque romain.
De là son orientation vers l’armée était-elle tracée ?
Il est aussi un très habile dessinateur car en finale d’une autre de ses chants, on y voit même un dessin très élaboré représentant un temple romain.

Ses œuvres de 1887 continuent par une série de fables souvent inspirées par la nature et on peut les considérer à « la manière de La Fontaine ». Toutes ses œuvres ne sont pas pour autant approuvées par son professeur, sur l’une d’entre elles, celui-ci écrit : « trop long ».

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En 1888, il doit être en poésie car c’est un opuscule où il écrit plus souvent en vers qu’en prose. La nature paraît toujours l’inspirer, par exemple sa poésie sur « la mésange ».
Chacune de ses œuvres évoque la nature dans les termes qui montrent une grande connaissance de celle-ci et son attachement.

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Le troisième opuscule date de 1889 et comporte trous épitres et trois satires. Le quatrième est intitulé « cahier de rédactions françaises »
Ces écrits paraissent plutôt être l’œuvre d’un rhétoricien.
L’un est intitulé « l’esprit est lent », le deuxième « l’automne », le troisième « Léon et Philomène, le quatrième « Le médecin aux cerises », autre signe de la prémonition de sa future profession.
Le cinquième est un petit roman policier qui s’intitule « Un vrai Mystère ».

A la fin de ses études, il écrit en prose un texte qu’il appelle « Réhabilitation de l’âne », n’hésitant pas par un texte émouvant à s’apitoyer sur le triste sort de cet animal déshérité.

Néanmoins, son œuvre la plus réussie est une comédie en trois actes toujours en vers intitulée « Pour un Chapon » est signée sous le pseudonyme NITSAB, anagramme de son nom de famille.
Elle parut tellement amusante que la maison d’édition Godenne à Namur l’édita en 1895, il avait à peine 25 ans.

Nous rééditons conjointement le texte de cet ouvrage dont la page de garde comprend de nouveau un dessin de sa main. « Un chapon », objet de son œuvre.

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Suite : Chapitre II : Sa carrière militaire en temps de paix